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L’histoire de Pain d’épices commence avec la rencontre de 4 mamans : Nicole Lénat, Pascale Verna, Bernadette Grelier et Servane De Féligonde. Elles font, grâce à leur motivation et leur investissement,naître la structure d’accueil pour jeunes enfants en avril 1990.

 

Pain d’épices ? On peut se demander quand et pourquoi apparaît ce nom. La réponse est simple. Ces mamans ont cherché, au moment de la création de la structure, un nom qui évoque l’enfance. Le pain d’épices est associé à leurs jeunes années. Il a pour elles un parfum d’enfance doux, sucré, mélange de saveurs variées, d’ingrédients divers…

 

Deux ans d’études diverses, d’enquêtes de besoins et de démarches sont nécessaires à ce groupe de mères de familles pour aboutir à sa création. Au départ la halte garderie se veut intercommunale : Blanzat, Chateaugay, Sayat et Nohanent sont impliqués. La commune de Blanzat est la seule à proposer un logement adapté à l’accueil des touts petits. Pain d’épices voit donc le jour place des amandiers, dans des locaux prêtés par la mairie de Blanzat. Ils sont à l'origine situés au premier étage contrairement aux locaux actuels et sont inaugurés par les maires de communes de Blanzat, Sayat et Nohanent.

 

A l’ouverture, deux personnes seulement assurent l’encadrement des enfants de 3 mois a 6 ans : Marie, éducatrice de jeunes enfants et Nicole, une des mamans investie dans le projet de initial. Les horaires d’ouverture sont alors les lundis et jeudis de 13h30 à 18h30, les mardis et vendredis de 8h00 à 12h00 et les mercredis toute la journée.

Dès l’ouverture, l’accent est mis sur l’accueil et le bien être de l’enfant. Dans un des premiers article de La Montagne concernant Pain d’épices, il est stipulé que "le personnel ne se limite pas à la surveillance des enfants mais qu’il s’est donné pour mission l’aide à l’éveil des petits, éveil psychologique et social, garant de leur équilibre".

A peu près au même moment, toujours La Montagne  affirme que "l’enfant est une personne a qui il faut offrir toutes les chances d’épanouissement et d’enrichissement". C’est ce que se propose de faire Pain d’épices qui est pour la première fois décrit comme un lieu de vie ; cette dénomination de "lieu de vie" fait partie intégrante du premier projet rédigé par l’association et proposé à chaque nouvelle famille s’inscrivant à la Halte garderie. Elle restera le mot d'ordre de l'association.

 

Peu après l’ouverture en 1990, l’association se voit décerner le prix "je crèche sympa"  de 10.000 francs (1.500 €) pour la création d’une halte garderie en milieu péri urbain. C'est une bouffée d’oxygène qui a permis d’améliorer la qualité du service rendu par la halte garderie.

 

La halte garderie prend de l’essor et une 3ème personne est recrutée. Déjà plus de 100 enfants ont fréquenté les lieux, s’initiant ainsi à la vie de groupe et à toutes sortes d'activités.

 

En juillet 1993, l’association cherche à améliorer l’accueil des plus grands ; les enfants de 2 à 6 ans manquent en effet un peu d’espace à la halte garderie. En été, un centre de loisirs sans hébergement (CLSH) ouvre ses portes.

 

En septembre 1993, le contrat enfance est renouvelé entre la mairie et la CAF. Il s’agit d’une convention entre partenaires financiers qui  aide au fonctionnement du CLSH les mercredis après midi dans un premier temps, puis les mercredis ; 40 enfants de 2 à 6 ans peuvent y être accueillis. Par la suite, le CLSH sera ouvert à la journée. Le CLSH fonctionne alors de façon régulière et permet de séparer les activités des grands (2 à 6 ans) de celles des petits (3 mois à 2 ans) qui restent en halte garderie.

 

En 1994, la halte garderie change et s’agrandit, elle se déplace au rez-de-chaussée de l’immeuble place des amandiers avec la création d’un jardin privatif clos, directement relié à la structure par le balcon et également ouvert sur un espace de jeux complètement rénové et amélioré pour le plaisir de tous les enfants.

Petit clin d’œil, à de cette inauguration qui n’a pu être réalisée comme prévu que grâce à la bonne volonté et l’entraide de tous : voisins, parents, membres de l’équipe…. La veille, dans la nuit une importante fuite d’eau chaude, dans la cuisine de la halte garderie, inonde tout le rez-de-chaussée de l’immeuble. Les locataires se retrouvent au beau milieu de la nuit pataugeant dans un sauna. Avec l’aide des pompiers tout le monde éponge, nettoie afin que l’inauguration puisse avoir lieu, le lendemain, sans que personne ne remarque le désastre de la nuit.

 

A cette époque les autres municipalités se désengagent de la halte garderie  et en laissent sa charge à la municipalité de Blanzat, en lien bien sûr avec la CAF. Cet état de fait semble déjà être regretté et préfigure de difficultés à venir. C’est un problème qui reste récurent à Pain d’épices jusqu'à l’aboutissement de négociations avec la municipalité de Nohanent et la signature fin 2009 d’une convention entre les deux mairies.

 

Pour l’heure, le temps est aux améliorations qui sont rendues possibles grâce à une collaboration étroite avec Auvergne habitat, organisme gestionnaire des locaux. L’association est toujour sentendue, soutenue et aidée dans ses projets tant sur le plan financier, qu’au niveau plus concret des petits travaux de maintenance quotidiens. 

 

L’association gère à la fois le centre de loisirs et la halte garderie, mais se retrouve bientôt débordée par l’ampleur de la tâche administrative. Après de nombreuses années de bon fonctionnement et des centaines d’enfants accueillis les mercredis et les petites et grandes vacances le CLSH ferme ses portes le 29 juillet 2002. Les plus jeunes ont passé d’excellents moments, camps de découverte, expériences riches et variées… et la mairie de Blanzat reprend la gestion du centre de loisirs.

Elle reste d’autre part impliquée auprès de l’association en prêtant les salles municipales comme la Muscade ou le foyer rural lors des festivités, le véhicule municipal lors des sorties (pique-nique, spectacle…).

 

La halte garderie change de forme en 2004 grâce à des travaux d’agrandissement. Un second appartement est adjoint au premier ce qui rajoute un espace appréciable. Cette avancée est réalisée grâce à une nouvelle collaboration avec Auvergne Habitat qui finane une partie des aménagements nécessaires et avec la municipalité de Blanzat qui subventionne l’association et prend en charge les loyers entre autres.

 

L’extension est inaugurée le 19 mars 2005 et la halte garderie devient multi accueil, c'est-à-dire une structure qui permet d’associer accueil régulier et accueil occasionnel. L’objectif est d’apporter la plus grande souplesse possible dans les solutions d’accueil proposées aux parents.

 

Pain d'épices reste un lieu ouvert sur l’extérieur et intégré dans le quartier ; les enfants du multi accueil côtoient les enfants des voisins, ceux du groupe scolaire Louis Blanc tout proche. Des liens particuliers unissent les deux établissements : chaque hiver le spectacle de Noël de Pain d’épices a lieu dans la grande salle de l’école maternelle, plus adaptée à recevoir un public, et chaque été, les enfants de Pain d’épices qui rentrent à l’école en septembre, sont invités à une rencontre avec leurs aînés et leurs futurs professeurs des écoles. Cette ouverture sur l’environnement et la commune de Blanzat est un engagement de l’association depuis l’origine.

 

Parmi les missions qui tiennent à cœur à l’équipe de Pain d’épices, celle de maintenir le lien entre les générations est une des plus riche et constructive. Pain d’épices, en lien avec la municipalité  de Blanzat, entreprend une collaboration étroite avec l’EHPAD. Cette collaboration envisagée depuis 2001 se concrétise par des visites sur le terrain à partir de 2007. Une fois par mois en moyenne, les tout petits vont à la rencontre des personnes âgées. C’est un moment que les parents connaissent bien car nous faisons souvent appel aux bonnes volontés pour nous accompagner.

Nous le répétons souvent mais ces moments sont chargés de multiples émotions. Cette initiative est née d’une volonté commune de partager des moments conviviaux, de tisser des liens entre les anciens et les tout petits, de vivre ensemble…Ces rencontres permettent à tous : résidents et animatrice de l’EHPAD, enfants, personnel de Pain d’épices mais aussi parents et grands-parents accompagnateurs… de se découvrir, de s’apprivoiser, et petit à petit de nouer des relations.

 

Pain d’épices se définit comme un lieu de vie et à cet égard, de nombreuses rencontres sont proposées aux enfants. De telles initiatives proviennent souvent d’évènements fortuits, de démarches individuelles que nous tentons d’utiliser avec les tout petits : une invitation à un spectacle, une rencontre avec un musicien, un festival comme « conte en fête » ou « puy de môme »…, une visite à la médiathèque de Blanzat…en sont quelques exemples concrets.

 

Durant l’été 2009, les parents, l’équipe et même le voisinage se mobilisent pour donner un coup de jeune aux locaux et prennent les pinceaux. Rouge framboise et vert anis sont les nouvelles couleurs gourmandes qui sont chargées d’apporter un peu de renouveau à la grande salle de jeu.

Pendant l'été 2015, des travaux de peintures sont réalisés ; la salle principale devient blanche, avec de sobres bandes de couleur.

 

Une implication de tous : parents, professionnels, partenaires et bien sûr enfants a depuis la création été nécessaire au développement de l’association Pain d’épices. Echanges, convivialité et discussions ont toujours rythmé la vie de la structure.

Il est stipulé aujourd’hui encore dans le projet pédagogique que le respect de la volonté des parents et une attention particulière donnée à la transmission et à l’échange, sont des valeurs de base de Pain d’épices. C’est ce fonctionnement qui lui donne sa spécificité et son aspect familial que nous tenons à préserver et développer. Ces échanges nous permettent de mieux nous comprendre et de mieux répondre aux attentes des familles et d’apporter aux enfants sécurité affective, stimulation et ouverture aux autres.

Chacun peut y contribuer en s’investissant, en proposant, en partageant ses idées et ses compétences car il reste tant de choses à faire et à inventer.

 

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